10.30.2008

Le grand Bleu - Avril 2004. Paris. pour Tatatak



C' est ce que tu as de mieux pour me faire une haine,
C' est ce que tu n'as pas
qui me fais de la peine.

Crie plus fort pour me tuer
embrasse-moi

je ne peux plus respirer.

Ton manifeste mon délire
nettoye mon sang de tout désir.

Viens, aproche.
Non, arrête,
continue même si je te dis
que je ne veux plus de tes reproches...

Reste ainsi,
La paume sur la joue
Le coude sur la table
La peur dans la peau
Le souffle dans l'âme.

Renonces à tout
sauf à ma poursuite

Je le veux
je viens à bout de souffle
et j' attends. Parce que ta larme annonce
La venue du beau temps.

...

Mes rêves ne font que toi
Et tu fais mês rêves encore. Je ne sais pas le pourquoi des choses que tu ne sais pas, jamais rien.Ton envie de me tuer gonfle mes veines avec les bouts des ongles tièdes qui me grattent de partout. Aucun baiser, avec envie! Tu voulais mais je ne suis pás pret à partir à la guerre. Contre ton âme chaque fois plus floue, chaque fois moins touchante. Je suis de plus en plus um cadavre comme tu veux. On serait bien em enfer tout lês deux. Sans obligation de faire semblant de jouer avec le feu. On danserait parmi des flammes plus vraies. Si tu me dis que tu me tues pour après te suicider, non, je dis non. Parce que je ne fais plus confiance en un seul mot que tu me dis. Je le ferai moi-même cet impossible. Au moins imaginerai-je cela. Je le fais déjà.

Ma bonté lâche est ridicule devant ta méchanceté courageuse. Le Paradis n’ est pas par lá. Aussi beau que com, merci, autant pour toi. Jamais comme on veut, jouons comme ça.

Tu m’ aimes et je te comprend. Deux mensonges. Quand est-ce qu’on arrête de mentir? Questions déjà trop lourdes pour nos “cervelles dévorées par la morale”.
Regret et esperance, frères jumeaux de la mère Temps. Notre prison. Écoute: il y a des gens autour, qualqu’um qui lit ces lignes maintenant.

Prions le deuil de celui-ci. Um jeune vieux, um vieux-jeune. Regarde un peu son cortège qui passe en se méfiant de la lumière. Les merlins nous observent avec de la peine. Faisons silence quand ils avancent, suivons leurs ailes avec nos pas de marche puis pas de course. Jusqu’ à ce qu’on tombe à genoux. Étalons-nous sur l’herbe jaune qui nous embrasse en partant. Mon bras sous ton cou, entends un peu mon coeur qui bat les dernières fois. Comprend tu qu’ on ne prend pas l’ amour comme on prend um train?

...

Sentons lê parfum des cloches et le bruit des fleurs. Chut! À côté un berger dort. Je t’invites à recommencer ce qu’on ne peux pas.

Mais que ce soit au bord d’un port. Parce que j’aime l’eau de la mer et son grand bleu que tu m’a montré un jour, tes cheveux sur ma poitrine, des massages dans tes mains.

...

Entre tout ça notre mémoire n’est pás la même. T’avoir comme une amie c’est trop triste, cette innocence me rend malade. Ta bonté cruelle ne me tue pas, elle fais pire, elle me regarde vivre sans toi.

Pour une fois, j’ai crié.